"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire" Albert Einstein
Les civilisations ont toujours été jalonnées de bouleversements de guerres de catastrophes naturelles mais aucune n'a eu les moyens technologiques comme nous les possédons aujourd'hui pour détruire de manière totale ou partielle toute forme de vie sur terre.
Dans une interview accordée au quotidien national The Australien, publiée le 16 juin 2010, Frank Fenner, scientifique australien de renom décédé en novembre 2010 prédit la disparition de l'Humanité dans les 100 prochaines années.
Pour Frank Fenner et d'autres scientifiques comme Paul Crutzen, prix Nobel de chimie, la Terre est entrée dans une nouvelle époque géologique, l'Anthropocène, avec la révolution industrielle et l'exploitation massive des combustibles fossiles.
En effet, nos activités réchauffent le climat planétaire d'une ampleur aussi importante que les grands cycles naturels et nous entamons la sixième extinction massive de la biodiversité.
A l'origine de ces déséquilibres planétaires qui menacent la survie même de l'Humanité, Frank Fenner incrimine l'explosion démographique et la "consommation effrénée".
"Nous allons subir le même sort que les personnes sur l'île de Pâques. Le changement climatique ne fait que commencer. Mais nous pouvons déjà voir des changements remarquables dans la météo." "Homo sapiens devrait disparaître, peut-être dans 100 ans", dit-il. "Un grand nombre d'autres animaux également."
Selon lui , l'explosion démographique et ses corollaires : la boulimie énergétique, productiviste et consumériste mènent l'humanité à sa perte.
Actuellement, la perte de biodiversité et les changements dans l'environnement qui y sont liés sont plus rapides qu'à aucune période de l'histoire de l'humanité. L’extinction actuelle, provoquée par les activités humaines, est comparable à une crise biologique majeure puisque d'ici à 2050, on considère que 25 à 50 % des espèces auront disparu.
Si ce constat est le plus noir d’autres pensent qu’il est encore temps d’agir.
En ce qui me concerne, j’ai décidé d’apporter ma contribution aussi modeste soit-elle pour informer, agir et contribuer au changement indispensable des consciences.
Je me suis retirée de mes engagements politiques qui me semblent futiles pour œuvrer au respect du vivant sous toutes ses formes.
Développer ma vie spirituelle , respecter toute forme de vie , changer mes habitudes de consommation, créer des liens avec les autres pour un mieux vivre ensemble sont mes engagements de mes prochaines années de vie sur cette terre.
Comme nous le rappelle sa sainteté le 14e Dalaï Lama :
« Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique… et vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir.”
